lundi 7 avril 2014

Le mardi c'est Tsunami !

Bonjour bonjour, 

2 semaines se sont écoulées depuis mon dernier article, que le temps a dû vous sembler long! non? bon, tant pis.

La dernière fois, j'étais à Huanchaco au Pérou, vomissant du jus de fruit et surfant jusqu'à plus soif. Ensuite nous avons remonté la côté pacifique jusqu'à ma destination actuelle, Montanita, en Equateur. Entre temps, il y a eu Puerto Chicama, vague la plus longue du monde mais qui n'avait pas les conditions propices ces jours-là pour donner tout son potentiel. Puis Lobitos, spot "world class" mais manquant aussi de houle pour fonctionner et enfin notre dernière ville au Pérou fût Mancora, station balnéaire dédiée à la fête et relativement inintéressante. En clair, mon séjour se situe désormais à la plage et une certaine routine (agréable) s'est installée. La vie en maillot, c''est cool !

Depuis une grosse semaine, je gravite autour de Montanita donc, sorte d'Ibiza local mais où les vagues sont bien là. J'ai dis difficilement au revoir à certaines personnes avec qui j'avais passé 2 semaines et j'en ai rencontré d'autres qui m'accompagneront en Colombie. C'est comme ça, c'est éphémère mais aussi plus intense que dans la vie "normale".

Revenons à l'objet de cet article si vous le voulez bien et si vous ne le voulez pas, revenons à l'objet de cet article. Si toutefois vous ne le vouliez toujours pas, revenons à l'objet de cet article. Mais si quand bien même vous.... Je crois que le message est passé.

Comme pour illustrer mon dernier article sur la tectonique des plaques, la terre a tremblé au Nord du Chili mardi dernier. 8,3 sur l’échelle de Richter tout de même. Qui est ce Richter qui se permet de donner des noms aux échelles? aucune idée mais quand Richter dit qu'il y a un séisme de 8.3 sur sa propre échelle, je peux vous dire que ça swingue dans les chaumières. Reggaeton pour tout le monde, même pour mamie.
Mais je tiens à vous rassurer puisque absolument personne ne m'a posé la question, je vais bien! La seule personne qui m'a demandé des nouvelles, dont je tairai le nom mais qui me connait bien pour m'avoir mis au monde, l'a fait après que je l'ai moi même mise au courant. Vous n'êtes que des ingrats. Et n'allez pas me dire que le Chili, c'est loin de l'Equateur. Tchernobyl, c'était loin de la France que je sache et regardez à quoi ressemblent les frères Bogdanov aujourd'hui.


Retour sur les événements:

Apres un tremblement de terre, c'est le bordel mais la nature étant bien faite, elle envoie un tsunami pour nettoyer tout ça. Et ben figurez-vous que j’étais sur le trajet du tsunami mardi dernier. Mais je ne l'ai pas su tout de suite. En rentrant a la nuit tombée d'une session de surf avec deux comparses, quelle ne fût pas notre surprise de voir les rues de la ville quasi-déserte et notre auberge vide et fermée à clé. Renseignements pris, nous avons compris qu'il y avait une alerte au tsunami et que les gens s’étaient réfugies sur la plus haute colline de la ville, craignant de ne pas pouvoir respirer sous l'eau. Ce fût alors le début d'une soirée atypique, entamée dans la torpeur d'une ville quasi-déserte qui ressemble d'habitude à Bayonne un soir de féria, avec des sentiments mêlés de crainte du fait d'informations contradictoires, d'excitation de vivre un moment si particulier et au final d'ivresse après avoir pris la décision qu'il valait mieux mourir saoul entre amis que sobre sur une colline à jouer aux cartes. En vérité, le niveau d'alerte a vite baissé au cours de la soirée et la vague dévastatrice faisait 20cm de haut, emportant 1 crabe sur une dizaine de mètres, vite pris en charge par les secours néanmoins.

La houle n'est plus au rendez-vous depuis hier, il est donc temps de partir. Soit je vais à Quito pour rapidement passer en Colombie. Soit je vais dans les Andes pour passer le temps jusqu'à la grosse houle prévue pour samedi. Il me reste 2 heures pour décider! Beaucoup de voyageurs n'ont que La Colombie à la bouche. Le pays s'étant beaucoup ouvert et sécurisé ces dernières années, c'est le coup de coeur du  moment. Seul problème, ça reste compliqué d'aller surfer sur la côte pacifique car peu de route y mènent. Affaire à suivre!



Remontée de Huanchaco au Pérou à Ayampe en Equateur



Puerto Chicama en noir et blanc

Puerto Chicama, environ la moitié de la longueur totale de la vague...


Lobitos, Pérou

Nord du Pérou = puits de pétrole partout



Avant d'aller surfer, il faut étudier l'état de la mer...

Puis bien choisir sa vague...

Et c'est parti !

But !

hallelujah

Les pélicans, les plus beaux des oiseaux !



Prochainement, nous reviendrons à des sujets plus terre à terre et parlerons de mes tongs.

B I S O U S .



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